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A pprentissages

➥ Au cours de la scolarité
Objectif pédagogique intermédiaire : réunir les trois corps sur des problématiques méritant leur déplacement
Le SCSI-CFDT émet des doutes sur la capacité à développer les modules M.O./V.U. en multisites. Aussi, nous pro-
posons le maintien du module sur le site unique de formation de Nîmes, quitte à se dissocier de la promotion initiale
de FP engagée sur le socle commun, et permettre ainsi d’y associer de nouvelles promotions de gardiens de la paix
exclues du dispositif.
Couplée au stage M.O./V.U., une semaine supplémentaire de FP pourrait intervenir pour appréhender d’autres dis-
ciplines de manière commune, notamment des simulations en P.J., Police Administrative, T.D.I., tir, formation N.R.B.C.
en partenariat avec l’Éducation nationale et les Sapeurs-Pompiers, toujours dans l’esprit d’une recherche de cohésion.

FORMATION CONTINUE

Sur certains stages, notamment en matière de management, il convient d’intégrer aussi les PATS disposant de fonc-
tions d’encadrement (secrétaires administratifs, attachés d’administration), et ainsi favoriser la mixité.
Le SCSI-CFDT propose le développement des formations continues et partagées avec des partenariats extérieurs
adaptés (Gendarmerie nationale, magistrature). De même, le recours aux intervenants extérieurs (chercheurs, uni-
versitaires, entrepreneurs privés…) doit se poursuivre, voire se développer par l’allocation de budgets nécessaires.
Le SCSI-CFDT insiste sur le fait qu’il est primordial d’interagir, de produire, de réfléchir ensemble. Le fait de réunir les trois
corps ne doit pas être considéré comme un alibi. Une véritable réflexion s’impose sur les objectifs communs à atteindre.
Le but est de dépasser le corporatisme patent en produisant du co-développement par l’association des différents
acteurs : les subalternes aussi peuvent donner leur avis. La fulgurance n’est pas la panacée d’un seul recrutement.

CONCLUSION :
Le SCSI-CFDT préconise de penser à l’évaluation de la FP par l’utilisation de Sphynx par les apprenants et les for-
mateurs, ainsi que par les observateurs extérieurs.
Afin de diversifier les profils d’accès aux différents concours, il convient de remettre des matières optionnelles (scien-
tifiques, sciences humaines, etc.). Dans le même temps, le SCSI-CFDT propose que le programme de préparation
à l’épreuve de droit soit recentré pour favoriser l’émergence de profils autres que ceux issus de la filière juridique.
Dans le même ordre d’idée, les jurys de concours ne doivent pas chercher à protéger la « Maison Police » ou à
reproduire leur propre profil. Il faut respecter la grille des critères observables d’évaluation. Le SCSI-CFDT suggère
la création de viviers de jurys dans chaque DZRFPN, en développant des actions de formation ciblées sur les prési-
dents de jurys. La Direction Zonale doit conserver la maîtrise de la constitution des jurys.
Dans l’attente d’une Académie de Police permettant de former l’intégralité des policiers, le SCSI-CFDT soumet que
la formation initiale des officiers et commissaires de police se fasse :
• soit sur le site de Cannes-Écluse et que le site de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or devienne un pôle d’excellence,
• soit sur le site de Nîmes avec un investissement de 20 M€ supplémentaires pour héberger les 500 futurs cadres
officiers et commissaires, Cannes-Écluse devenant un site de formation initiale pour les gardiens de la paix et de
formation continue pour la plaque parisienne.
Le SCSI-CFDT se positionne pour la suppression du recrutement au choix d’officiers de police, comme c’est déjà le
cas pour le concours de commissaire et de l’art. 7 qui dévalorise la filière officiers. Ce dispositif n’existe nulle part
ailleurs.
Le SCSI-CFDT renouvelle sa demande de diminution du stage de franchissement de grade de commandant sur site
de trois à deux semaines, afin d’améliorer les conditions de formation, mais aussi d’anticiper les conséquences de la
reprise de recrutements d’officiers.
Le SCSI-CFDT revendique un alignement de la durée de scolarité des détachés sur celle des internes, à l’instar de
ce qui se pratique dans d’autres grandes écoles (ex : École nationale de la magistrature).
Le SCSI-CFDT estime qu’il est indispensable de valoriser les parcours par une adaptation de la durée de scolarité.
Cela favorisera indéniablement les candidatures tant pour le recrutement des officiers qui va être multiplié par 5,
que pour celui des commissaires de police pour lequel les candidatures internes sont en baisse. En effet, la durée de
la scolarité, la perte de salaire, l’intérêt des postes proposés et l’absence de lisibilité sur ces derniers proposés en
sortie de scolarité, dissuadent nombre de candidats.
Le Bureau National

mars 2019 ⁄ n° 335 ⁄ p. 9