Après avoir réagi par communiqué de presse aux déclarations du représentant de l’UNRPG, principale association des retraités de la gendarmerie, le secrétaire général du SCSI a voulu rafraîchir cette mémoire sélective qui consacre son temps à discréditer la police nationale et lancer des polémiques stériles. (Voir le courrier ci dessous).
Le lobbying permanent exercé par le biais de ces multiples associations et l’utilisation détournée de la réserve citoyenne de la gendarmerie pour recruter massivement tous les élus locaux et parlementaires en charge de la sécurité ou de postes stratégiques devra faire l’objet d’un débat démocratique. La transparence doit être totale dans notre République et le SCSI va donc demander que la liste « secret d’État » des officiers de la réserve citoyenne (composée de 579 officiers, 34 sous–officiers et un militaire du rang !) destinée « à promouvoir l’Arme » soit communiquée, afin qu’à l’avenir le travail parlementaire en matière de sécurité ne puisse souffrir d’aucune contestation ou conflit d’intérêt. De nombreuses critiques ont été formulées par des parlementaires et des militaires sur cette forme particulière de réserve, et des réflexions engagées pour en éviter les dérives. Le SCSI souhaite que ces réflexions conduisent à une réforme nécessaire de ce dispositif, notamment depuis l’intégration de la gendarmerie nationale au sein du ministère de l’intérieur.