Renseignements : quelles solutions pour mieux faire ?
janvier 16, 2015
By ACCESSIA
COMMUNIQUÉ de PRESSE du 15 janvier 2015
HALTE À LA SURENCHÈRE ET A LA RECHERCHE DE BOUC ÉMISSAIRE !
LES MESURES A PRENDRE POUR OPTIMISER L’EFFICACITÉ DES SERVICES PASSENT D’ABORD PAR L’ ÉCOUTE DES PROFESSIONNELS DE TERRAIN
Le SCSI s’offusque de voir des anciens dirigeants ou responsables de la sécurité Intérieure demander plus de moyens pour les services des renseignements alors même que ces derniers, via la réforme controversée de 2008, ont démantelé la filière du renseignement de proximité et la DCRG.
Très concrètement, Le SCSI propose :
– La mise en œuvre effective de la “loi Cazeneuve” ;
– Le renforcement de la sécurité active et passive des policiers de terrains et des locaux de police ;
– L’affectation de nouveaux policiers de terrain à la DGSI et au SCRT ;
– De faciliter l’accès des policiers aux fichiers des autres administrations (impôts – sécu – CAF – banques…) ;
– L’optimisation du fichier de traitement des données du renseignement recueilli par le SCRT ;
– La clarification, visant une efficacité optimale, des missions de renseignement du SCRT et de la DGSI relatives à la surveillance de l’islam ;
– L’investissement dans des serveurs et logiciels puissants permettant de détecter tout écrit, toute parole, faisant l’apologie du terrorisme ;
– Des process plus simples de mise en place d’écoute et de systèmes de surveillance des individus à “risque”, sans limitation par des quotas ;
– L’intégration pleine et entière du SCRT dans la communauté du renseignement ;
– L’allègement draconien de la procédure pénale chronophage afin de libérer du temps pour les enquêtes et la présence sur la voie publique ;
– La poursuite systématique des auteurs d’apologie du terrorisme ;
– La poursuite des individus qui entraveraient l’action des forces de l’ordre ou mettraient en danger des otages par la divulgation d’informations sur les réseaux sociaux, sur internet ou dans les médias.
Aujourd’hui, face à la surenchère politique et la recherche obsessionnelle de bouc émissaire, il convient de ne pas être démagogique et d’entendre que le risque zéro n’existe pas. Les professionnels, policiers et magistrats, soucieux des équilibres démocratiques doivent enfin être écoutés dans leurs propositions pragmatiques et techniques visant à assurer la sécurité de leurs concitoyens.
Le bureau national.
Contact presse :
Jean-Marc BAILLEUL, secrétaire national du SCSI-CFDT. Tel : 06 75 04 13 59
Christophe ROUGET, chargé de communication du SCSI-CFDT Tel : 06 83 97 90 58