des disparitÉs patentes entre Police et gendarmeriE
Alors que la seconde force de sécurité intérieure du pays a intégré notre ministère depuis 15 ans, des différences majeures subsistent avec la Police nationale, que le statut militaire ne sauraitjustifier à lui seul.
Les policiers traitent plus de 70% de la délinquance quotidienne sur l’ensemble du territoire mais des disparités fondamentales de traitement persistent entre les deux entités. Nos collègues ne peuvent plus l’entendre notamment à l’aune de leur haut niveau d’engagement. Le SCSI revendique un parallélisme des formes avec les officiers de la Gendarmerie.
Un RÉÉQUILIBRAGE URGENT S’IMPOSE !
·Mise en place d’une véritable Académie des Cadres de la Sécurité Intérieure, lieu unique de formation initiale de tous les cadres, à l’instar de l’EOGN (École des Officiers de la Gendarmerie Nationale) devenue AMGN (Académie Militaire de la Gendarmerie nationale) ;
·Alignement des bonifications spéciales inhérentes aux campagnes effectuées sur les territoires ultramarins ;
·Alignement des volumes de décoration et accès aux ordres nationaux en proportion des volumes des deux forces ;
·Déplafonnement du cumul emploi-retraite, non limité aux métiers de la sécurité ;
·Application symétrique, et dans les mêmes proportions, des textes instaurant des primes spécifiques en fonction des missions (primes VP, OPJ, IAM, etc.) … .
Il est impératif de réduire cette liste non-exhaustive des disparités existantes entre les deux forces, que ce soit en matière indemnitaire ou en termes de reconnaissance de l’investissement des agents.
Le fossé entre Police et Gendarmerie ne saurait utilement trouver sa seule réponse dans le statut des gendarmes, les missions à caractère militaire représentant moins de 5% de l’ensemble de leurs actions.
À MISSIONS ET SUJÉTIONS ÉQUIVALENTES, RECONNAISSANCE IDENTIQUE !
LE SCSI : UN SYNDICALISME COMBATIF ET RESPONSABLE !