Médaille de la Sécurité Intérieure : rien ne change…
juillet 26, 2013
By ACCESSIA
Paris le 25 Juillet 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
“Médaille de la sécurité intérieure, cherchez l’erreur ?”
Médailles de la sécurité intérieure : pourquoi les policiers nationaux sont-ils moins reconnus que les gendarmes ?
Le 10 avril 2012, dans le cadre de la mise en place d’une médaille de la sécurité intérieure, le SCSI écrivait au Ministre de l’intérieur Claude GUÉANT , afin que ce dispositif permette une meilleure reconnaissance des policiers. En effet, dans le cadre des ordres nationaux, durant sa carrière, un gendarme à 65 % de chances d’être nommé à l’ordre national du mérite ou la légion d’honneur contre 2 % pour un policier !
L’arrêté du 14 juillet 2013, portant attribution de la médaille de la sécurité intérieure, signé par le Ministre de l’Intérieur Manuel VALLS, répertorie plus de six cent récipiendaires. Parmi eux, seulement 202 policiers représentant un ratio de 16 pour 10 000, contre 21 pour 10 000 gendarmes actifs, soit un différentiel de presque 30 % en défaveur des policiers.
Les 237 autres décorés sont issus des rangs des personnels civils du ministère, des policiers municipaux, des volontaires ou bénévoles qui œuvrent dans des associations, toute personne française ou étrangère, s’étant distinguée par une action relevant de la sécurité intérieure.
Pour la médaille d’or, 16,66 % sont des policiers, contre 75 % de gendarmes.
Pour la médaille d’argent, 24,19 % sont des policiers, contre 67,74 % de gendarmes.
Pour la médaille de bronze, 33 % sont des policiers, contre 26 % de gendarmes.
Les policiers avec 11557 blessés en 2012 (contre 3942 gendarmes), qui traitent 80 % de la délinquance dans les zones les plus exposées, n’ont-ils pas droit à une juste reconnaissance ?
Pourquoi le Ministre de l’intérieur ne veille-t-il pas à rétablir l’équité au travers de ce symbole républicain que représentent les décorations ? Le SCSI ne se satisfera pas d’une argumentation mettant uniquement en cause les demandes insuffisantes faites par les chefs de services.
Est-ce le lobbying intensif exercé par la réserve citoyenne de la gendarmerie nationale (composée de 732 officiers : personnalités, élus, parlementaires, journalistes dont l’identité, malgré nos interrogations récurrentes reste un secret d’état) qui produit ces effets ?
Le bureau national du SCSI.
Contact presse :
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