La PNIJ n’a pas fini de faire parler d’elle, ni de faire écrire : ses dysfonctionnements à répétition, son budget qui s’envole, et sa mise en service finalement reportée sine die, peut-être courant 2017…
Par décret du 23 décembre 2016, la date fatidique du 1er janvier 2017 fixée dans la loi comme devant rendre obligatoire le recours à cette seule plateforme pour tous les services judiciaires a donc été renvoyée à plus tard.
Par courrier conjoint du 28 novembre, l’Union Syndicale des Magistrats (USM) et le SCSI avaient saisi le PDG de THALES pour confirmer, directement, les bugs récurrents et inacceptables de la PNIJ pour la sécurité des enquêtes et la manifestation de la vérité. La réponse du Groupe THALES rappelle certes les contraintes techniques et l’évolution du contexte pour justifier une mise en service différée, mais le problème demeure et les enquêteurs doivent encore “jongler” entre les différents prestataires, sans garantie absolue de fiabilité des réponses ! Les objectifs de prestations rapides, sûres et à moindre coût ne sont pas encore atteints…