Si en ces moments douloureux pour tout le pays il n’est évidemment pas dans notre intention de limiter en quoi que ce soit la liberté de la presse, si durement éprouvée, nous regrettons néanmoins le choix fait par l’hebdomadaire “Le Point” qui affiche en couverture l’image sans doute la plus violente et choquante des jours terribles que nous venons de vivre.
Nous, policiers, n’oublierons rien de ce qu’il s’est passé, de ce que nous avons vu et subi, mais nous aurions souhaité qu’une certaine retenue soit observée, par respect pour les victimes, pour leurs familles, et pour toute une profession.
Il ne s’agit pas de cacher un fait, d’occulter une réalité, ni d’effacer un souvenir qui ne nous quittera pas, mais seulement pas de ne pas concentrer l’horreur et la violence par la surexposition d’un instant si abject.
Ainsi, nous avions apprécié la compréhension des médias qui, sur internet notamment, avaient rapidement retiré les vidéos dont cette image est extraite. Nous les remercions encore pour ce geste.