Haine, stigmatisation anti-policière, la CGT, persiste et signe
Après les matraques, c’est maintenant les bottes et le sang… Avec cette nouvelle affiche, la CGT persiste et signe. Elle est clairement lancée dans une course à l’extrémisme en adoptant une communication agressive pour essayer de capitaliser sur sa nouvelle image de ligne dure et ainsi récupérer les extrémistes de tous bords.
Que va dire encore cette fois-ci le secrétaire général de la CGT, lui qui n’a pas eu un seul mot pour les 180 fonctionnaires de police de terrain victimes de violences depuis le début du mouvement social et qui ne s’est jamais inquiété de leurs conditions de travail ou de leur épuisement professionnel ? Une nouvelle fois qu’elle vise les donneurs d’ordres… ou bien qu’il n’avait pas vu l’affiche ?
Qui peut croire aujourd’hui que les individus qui viennent s’infiltrer au cœur des défilés avec des masques de plongée, des casques, des harpons, des bouteilles d’acides ou des engins incendiaires, ne préméditent pas leurs actes ? Ces casseurs ultra-violents mènent des actions de guérilla urbaine, détruisent les biens des citoyens afin de pouvoir se confronter avec les forces de l’ordre. Aujourd’hui, ils n’ont plus qu’un but : provoquer le drame susceptible de déclencher une vague d’émotion et chercher à tuer des policiers.
Le SCSI-CDFT demande à la CGT de remplir son rôle de confédération responsable et, dans cette période de tensions extrêmes, d’arrêter de jeter perpétuellement de l’huile sur le feu, au risque de provoquer des drames irréparables.
Le SCSI-CFDT demande au Ministre de l’Intérieur déposer plainte.
Le Bureau National
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