Une nouvelle fois le syndicat de la magistrature (SM) démontre tout son dogmatisme et ses positions extrémistes dans un courrier du 18 octobre adressé au Garde des Sceaux. Ce syndicat très minoritaire dénonce un « bras de fer brutal » et demande « une réponse forte » face à cette « pression soutenue sur des magistrats instructeurs. »
Le SCSI-CDFT, qui s’est toujours refusé à une opposition police/justice, réitère son soutien aux policiers de l’OCRTIS. Ces enquêteurs, mobilisés contre la grande délinquance, sont confrontés aujourd’hui à des difficultés majeures pour exercer leurs missions. Ils cherchent uniquement par cette action collective à tirer un signal d’alarme afin de sortir de cette situation.
Le SCSI-CFDT rappelle qu’il est urgent de clarifier les cadres et techniques d’enquête faisant appel à des informateurs et aux techniques de livraisons surveillées. La politique pénale ne peut en effet être différente dans ce domaine en fonction des magistrats, des services enquêteurs, ou de la situation géographique sur le territoire.
Le SCSI-CDFT dénonce le silence des autorités et demande que les services du ministère de l’intérieur et de la justice puissent, dans le cadre d’une table ronde, mettre en œuvre une harmonisation nationale des pratiques. Il est nécessaire de sécuriser les procédures en cours et le travail des enquêteurs. Placés sous le contrôle permanent des magistrats, ils ne peuvent être les seules victimes de règles à géométrie variable.